Extrait du journal

Les organisations ouvrière., étaient déjà depuis quelques en état d'alarme permanent. Le P.O.U3L avait pris de rapides dispositions pour la création d’une milice ouvrière. Le matin du 19, après une longue nuit d’anxiété et d’énervement le canon d’alarme donna le signal de la guerre civile. Les ouvriers donnèrent l’assaut aux magasins des armuriers, édifièrent des barricades et engagèrent une lutte implacable. Les réfugiés politiques étrangers joints à la magnifique jeunesse du P.OUM furent en tête du combat sur les barricades de Atarasonar, Capitania, Plaza Cataluna. Les canons et les mitrailleuses grondèrent et crépitèrent et après une journée de lutte sanglante Barcelone était sous le contrôle des ouvriers, dans cette ville le fascisme sanguinaire . était frappé à mort. Pino s’est comporté magnifiquement et Milano fut héroïque, il fut blessé, et deux Allemands et un Français de notre parti furent tués. .1 Barcelone se sont formées des colonnes révolutionnaires pour battre les fascistes provisoirement stabilisés à Saragosse, Iluesca. Navarre, etc... Nous, bolcheviks bénilistes, sommes tous entrés dans la première colonne du P.O.U.M. sous le commandement de Manuel Grossi, le célèbre lutteur des Asturies et depuis 10 jours, nous sommes en première ligne, Robert et Pino du rayon de Marseille de notre parti ouvrier internationaliste sont à la section de mitrailleurs, Milano et les autres camarades sont dans l’infanterie prolétarienne. Nous sommes armés de bons fusils Mauser, nous portons le ; casque d’acier et l’uniforme de la milice du P.O.U.M. (combinaison bleue de mécanicien, un équipement complet, un foulard rouge....