Extrait du journal

En France, les conquêtes de juin ont été réduites à une portion misérable. Les salaires volés par la spéculation. Les contrats collectif» torpillés, les licenciements des ouvriers syndiqués et des meilleurs ouvriers sont devenus une règle d’élection pour le patronat. Il reste les quarante heures qu’on veut nous arracher sous prétexte d’aménagement. Ceux qui veulent nous ravir notre conquête- sont, non seulement les fascistes, les réactionnaires, mais aussi les radicaux. Ils veulent imposer l’augmentation de la production capitaliste, accroître la cadence du travail par l’esclavage de la rationalisation, approfondir la misère en faisant payer les pauvres, réprimer les occupations d’usines. Messieur;. iq» fascistes, malgré les paquets de pourriture qu’ils se jettent à la tête, sélectionnent leurs bandes de briseurs de grèves en vue de prêter leur appui de police auxiliaire au capital....