Extrait du journal

Après une traversée pénible, nous arrivions dans les parages de France, il y a trois jours ; notre bonheur était grand de revoir nos familles et de constater que nous revenions tous en bon état de santé, tous, y compris le navire. Le vent était depuis quarante-huit heures au nordît ; Y Aventurière, fatiguée par la mer, tanguait pesamment, en donnant de fortes saccades à la mâture. La brise fraîchissait de plus en plus. Les lames, d'abord courtes et dures, s’allongeaient peu à peu; bientôt leurs crêtes brisées étaient enlevées en tourbillons blanche*...