Extrait du journal

» Au reste, il ne s’agit que de s’entendre sur les mots. Le ralentissement des affaires est certain. H affecte tout d’abord les industries à larges clientèles, comme l’industrie de la chaussure, certaines branches du groupe textile, l’industrie de 1 automobile esses annexes... Dans l’ensemble, on estime à 15 ou 20 pour 100 en moyenne la diminution du volume des transactions. On a réduit d’autant, un peu partout, les heures de travail et, ça et là, les industriels ont licencié des ouvriers. Faut-il appeler ce ralentissement une « crise » ? Faut-il y voir le symptôme de phénomènes prochains, plus graves, qui détermineraient véritablement un chômage étendu ? »...