Extrait du journal

reste, du tait que rien n’eût été plus facile de tourner ces dispositions par le svclème des comptes joints. Vous savez cil quoi il consiste : Ln oncle et son neveu, qui est son héritier, vont déposer « en commun » le patrimoine de I oncle dans une banque ; chacun des deux déposants a. en tous temps, le droit de retirer la somme entière. L emploi de ce système, qui est fort pratiqué dans les villes suisses de notre IrmilieiT occidental, par les habitants des départcmçnK Voisins pour éluder les droits du fisc français sur les successions, eût mis à néant les prescriptions ini]Kjsées par M. Caillaux. Si bien que, ou l’on s en serait tenu à une mesure inefficace, ou bien, ce qui est plus probable, on serait venu nous dire, de Paris, au bout d’un an ou deux : Il est indispensable de compléter les concessions faites en 1907 par l’interdiction du système des comptes joints. On voit aisément que la proposition faite officieusement par l'ambassade française, si simple qu’elle fut en apparence était en réalité un nid i difficultés et peut-être à chicanes. Nous disons « était » à dessein, car autour-...