Extrait du journal

Aussitôt que notre être physique a été envahi par l'immobilité, la matière qui ic forme a, du même coup, perdu la plus grande partie de sa force d’attraction. Le sommeil ressemble beaucoup à la m< tL. Notre Double ne se sentant plus autant sollicité par le corps, et s’apercevant qu’il à sa force personnelle d’autant plus grande que le sommeil est plus profond, s'extériorise et fait de fugitives excursions dans l’invisible. Ses impressions, se.> visions se transmettent au cerveau qui les retient cellulairement, à la Manière du cylindre en cire du phonographe. sur lequel se gravent les sonsLt au réveil, lorsque le corps se remet à vivre activement, à vibrer, le cerveau, prenant part à l’action vitale, nous restitue plus ou moins vives les perceptions que notre Double lui avait communiquées. De là le souvenir des songes....