Extrait du journal

Aussitôt apures les peeciamations bien connues des gouverneurs d’Annecy et de Chambéry, des 8 et 10 mai», il a chargé ses représentai» à Paris et à Turin de protester contre toute votation, jusqu'à ce qu’on se fût entendu gaves la Suisse. Il a personnellement déclaré qu'il ne pouvait pas reconnaître comme obligatoire une votation opérée sans une entente préalable, «ne votation dans laquelle la Suisse et ses légitimes prétentions seraient méconnues. ^11 a absolument £mH1(8nn ce peint dé vue dans sa -vuvelfe protestation du 27 mars, en demandant que burine soit consultée sur le mode de procéder à une votation dans les province* neutralisées, et qu’à cet égard il ne fût rien fait sans son assentiment Le Conseil fédéral a eu l'honneur d'en donner connaissance aux hauts garons des traités européens, par Note du même jour, en ajoul'Hit qu’il devait insister sur le maintien absolu du fiais quo jusqu’à ce que l’entente mise en perspective avec tas puissances et la Suisse elle-même fût intervenue. Par la votation projetée susmentionnée, toutes ces réclamations, toutes ces demandes, aussi justes qu’qui ables de la Suisse seraient entièrement méconnues. Il doit être procédé à un acte d’une grande portée politique et morale, sans le concours de l'un des principaux intéressés, sans l'entente préalable des puissances dont ta réunion, avec la participation de la Suisse, a été positivement sollicitée par la Note du 5 courent....