Extrait du journal

C’est au public qu’il chut avant tout renoyer l’honneur de ce mieux relatif dans 'es mœurs politiques du jour. Le public provincial surtout est insensible à ces Agaceries des quêteurs de popularité ; il juge nos charlatans au coin de l’œil ; il sourit aux irais qu’il fait pour l’amorcer et le retenir ; mais il ne mord pas ; il passe • l il va à ses affaires. Après quelques tentatives, force boniment^ et une énorme dépense de gestes, nos vendeurs d’élixir politique ont dû se convaincre de l’inutilité de leurs parades, ils n’avalent plus qu’à plier bagages, à remettre en boites leurs panacées et à remiser, jusqu’à des temps meilleurs, la biture à grands ramages, la grosse caisse et le tambour. Que 1 inaction leur soit légère 1...