Extrait du journal

En demandant compte à M. loquet de cette opération malhonnête, je reconnus que sa probité personnelle n’tait pas en cause. De cet argent, qui ti tait pas le sien, qui était celui de modestes travailleurs, il ne garda rien pour lui-même : il se contenta de payer des services politiques. Cependant, Eloquet pâlit, chancela et tomba sous l’attaque : il ne devait plus s’en relever. Ses amis affirment même qu’il en est mort. S’il a succombé vraiment au chagrin, au remords d’une mauvaise action, paix à sa cendre ! Mais alors de quel droit ses successeurs viennentils troubler ce mort, pour le placer entore une fois face à face avec la cruelle vérité qui l’a tué?...