Extrait du journal

Et si, depuis plus d’un an, tous ces vendus vivent librement, impunément, de leur abominable commerce, si la patrie est à l’encan, si l'unité, si la sécurité de la France sont devenues des denrées cotées aux Bourses internationales, si la mutilation,si l’égorgement notre pays sont escomptés, si l’on en discute mire Anglais et dreyfusards les échéances, si notre honneur, si notre sang sont compris dans la loi économique de l’offre et de la demande, si ces choses monstrueuses ne sont plus des hypothèses, mais des réalités que le peuple voit..., à quelles faiblesses, à quelles complicités devrons-nous en demander compte au jour du jugement?...