Extrait du journal

Pendant toute la première partie de la séance de la Chambre, personne ne savait encore l’événement au Palais-Bourbon. Il y avait de l’effarement dans les rangs des républicains ; mais^i peu doués qu’on les sache d’esprit gouvernemental, on n’allait pas encore jusqu’à les supposer capables de méditer ce qu’ils étaient déjà en train d’accomplir. Quelques-uns, les plus exaltés, mais les plus médiocres, conseillaient, il est vrai, des mesures extrêmes : le citoyen Floquet, par exemple. Ce personnage sans mérite, sans talent, sans élévation, et qui n’est apte qu’aux plus méchantes besognes, s’en allait glapissant par les couloirs : « Si j’étais au gouvernement, le Prince Napoléon serait déjà arrêté, »...