Extrait du journal

La grande blessure que nous fit le tranchant du sabre, et qui n’est pas cicatrisée, avait du moins laissé le sang pur, le cœur intact. Mais voici qu’un mal honteux ronge la France et menace de l’atteindre aux sources de la vie. On n’a pas su préserver des plus hideux contacts la noble patrie restée saine et fière, malgré ses mutilations. Des bouches odieuses ont blasphémé la gloire, le dévouement et le devoir, raillé les hautes leçons de l’histoire. Des mains impies ont dressé la statue du veau d’or en face des colonnes Triomphales. Des nains hideux s’efforcent de coucher le géant des batailles sur un lit de fumier....