Extrait du journal

Figure idéale et pure, « gracieuse et candide comme un ange », selon l’expression de Mme de Sévigné, Louise de La Vallière se détache sur le fond du grand siècle. Au milieu de toutes les beautés qui animaient la cour du grand roi, de leurs grâces, de leurs sourires, de leurs taillades brûlantes et des ressources de leur coquetterie, à l’écart de la trop brillante marquise de Montespan et de la trop rigide Maintenon, au-dessus d’elles, la timide et tremblante Louise, au regard « doux de biche apprisbusée », met une note toute spéciale et d’un charme particulier. C’est vers elle qu’on se tourne avec un étonnement mêlé d’admiration et c’est par elle qu’on est séduit le plus profondément....