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La Patrie, 25 juillet 1891

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La Patrie
25 juillet 1891


Extrait du journal

Cetto question de criminalité est féconde en surprises de toutes sortes. Il paraît que les femmes-auteurs de crimes, sont dignes, plus que les hommes encore, de pitié et d’indulgence. Nos théoriciens sensibles se représentent facilement ces créatures avilies par les débauches, jetées au crime par la misère, faibles et ne sachant résister aux gens qui les exploitent et les battent. Cette douce brebis qui a nom la Berland no méritait-elle pas la clémence! En somme, c'était une mère, elle voulait que son grand fils fut heureux; dame! on n'a pas toujours de belles occasions pour trouver de l'argent afin que que le jeune homme puisse s'amuser, acheter une casquette neuve et quelques menus rubans à son amie. Mais c’est presque de la vertu, cela! et pour quelques imperfections... Mon Dieu ! il faut être humain, etc... Cette vieille dame n'était-elle pas digne, d'aller finir ses jours dans quelque retraite humble et profonde, sans ia terreur des lendemains!...
La Patrie (1841-1937)

À propos

Fondé en 1841 par Auguste Lireux, La Patrie, journal quotidien, politique, commercial et littéraire est un quotidien d'information générale du Second Empire. Considéré comme un journal pro-impérial, il fut racheté par l'homme politique Théodore-Casimir Delamarre en 1844, aussi propriétaire de La Commune et L’Esprit Public, qui en fit un journal du soir.

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