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La Patrie, 25 juillet 1927

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La Patrie
25 juillet 1927


Extrait du journal

— Si abominable qu’ait été. à Orchies, la conduite des incendiaires allemands, si nombreux qu’aient été dans nos régions dévastées les exemples de ces fureurs collectives, aucun de nous ne songe à en induire la culpabilité de tout un peuple. Non. Ceux-là, seuls, se rendraient solidaires du crime perpétré qui tenteraient de le justifier. Mais j’ai, au contraire, grand plaisir à me rappeler, en ce moment, que la veille de la destruction d’Orchies par les flammes. le 24 septembre, un officier allemand fait prisonnier par nos troupes, avait les veux humides de pleurs en annonçant au brigadier de police qu'ordre avait été donné à l'armée d’invasion de brûler toutes les maisons de la ville. Ces Itymes-là valent mieux, certes, pour l’oubli du mal et pour le rapprochement des deux nations que l'inmuré la calomnie. *...
La Patrie (1841-1937)

À propos

Fondé en 1841 par Auguste Lireux, La Patrie, journal quotidien, politique, commercial et littéraire est un quotidien d'information générale du Second Empire. Considéré comme un journal pro-impérial, il fut racheté par l'homme politique Théodore-Casimir Delamarre en 1844, aussi propriétaire de La Commune et L’Esprit Public, qui en fit un journal du soir.

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