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La Patrie, 31 juillet 1899

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La Patrie
31 juillet 1899


Extrait du journal

Or. pour tous les gens qui croient à la fameuse conspiration, il ne saurait subsister de doute : une plume blanche constitue un accessoire sans importance, font la destinée importe peu aux vrais républicains. M. de Galltffet doit, tel Tarquin, abattre l’une après l’autre les têtes d’alentour. Il fut choisi, suivant l’expression d’un de mes collègues, parce qu’il y avait besoin d’une « canaille » audacieuse afin de détruire l’état-major. Comment donc l’hypothèse de voir s’en aller deux militaires, à propos de la disgrâce d’un troisième, u ïole-t-ellc cette clientèle du Veau d‘( )r. si profondément égoïste, si naturellement indifférente aux malheurs sentimentaux d'une nation?... 11 semble. au contraire, qu’elle se réjouit chaque fois qu’un uniforme s’éclabousse ou se dévêt....
La Patrie (1841-1937)

À propos

Fondé en 1841 par Auguste Lireux, La Patrie, journal quotidien, politique, commercial et littéraire est un quotidien d'information générale du Second Empire. Considéré comme un journal pro-impérial, il fut racheté par l'homme politique Théodore-Casimir Delamarre en 1844, aussi propriétaire de La Commune et L’Esprit Public, qui en fit un journal du soir.

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