Extrait du journal

Il s’agit de la garnison d’Eu et du Tréport, à propos de la suppression de laquelle les réactionnaires sont en train de pousser des -hurlements de douleur. Songez donc ! cette désolation est absolument légitime. A la suite d’un ordre énergique, le bataillon d’infanterie et les trois compagnies détachées qui tenaient garnison à Eu et au Tréport viennent d’être rappelés à la portion centrale du corps. C’est la fin du monde 1 Gomment le comte de Paris et les Orléanistes pourront-ils dire que l’armée est avec eux, alors que les officiers au service de la France, ne seront plus présents aux soirées et aux dîners du château? Comment! M. Edouard Hervé, directeur du Soleil, pourra-t-il imprimer dans son journal, que l’armée française n’attend quvun geste, qu’un signe du duc d’Aumale pour mettre la République à la porte? La chose devient difficile maintenano; et nous nous expliquons parfaitement que la décision du ministre de la guerre soulève tant de clameurs et de vociférations au sein de la presse réactionnaire....