Extrait du journal

— Et je vous en suis d’autant plus re connaissant Madame de Talmay prit le portefeuille avec une répugnance manifeste. Elle le plaça dans un des tiroirs du chiffonnier dont nous avons déjà parlé, et elle retira la clé après l’avoir fait tourner 4 deux re prises dans la serrure. — Voilà qui est à merveille, dit le com te, et Je partirai avec une tranquillité d’esprit complète... —- Voulez-vous nous accompagner juf qu’au perron chère Marie ? — Certes, Jo le veux I Et revenea vite, mon ami. 1 — Voilà qui ne dépend pas du tout de mol, malheureusement Mais saves-voug ce qui serait bien aimable à vous ? — Voyons. — Ce serait de venir avec ma tinte me faire une petite visite à Dijon. Celle visite me consolerait des rigueurs de mise vital* nés fonctions de Juré... Viendrez-vous ? — N’en doutes pas. Oui, J’irai, et de grand cœur... — Ah I Je le crois bien que neuf Irons 1 dit Sylvanire. J’aimerais fort à voir Juet condamner deux eu trois coquins.., nsleur le baron, voue noue donner»! c# divertissement, n’est-ce pas ? — Madame la baronne, le vous promet» des fauteuils dans l’enceinte réservée. — A merveille... ce sera fort gai... Ven tu de ma vie, Je me réjouis tout à fait d» cette petite partie de plaisir I... Ce qui précède e’étaft dit en traversant les pièce» qui séparaient le boudoir do vestibule. Dans la eour Intérieurs, au bas des larges degré» du perron, une calèche dé* couverte attendait Lee lanternes d’argent projetaient en avant une large sons de lumière. Lee chevaux piaffaient eoue la...