Extrait du journal

Lucienne, prêle à pleurer. — J'aurais été très heureuse avec lui ! M. Pivoine, ignorant toujours la gravité exceptionnelle que peut acquérir dans cer taines circonstances l'action, innocente en soi, de planter un clou, tape vingt coups de marteau. Lucienne, cherchant. — T?... T?... (Trouvant brusquement.) T! Trahison... Trompeur !... Il me tromperait? C'est ça!... (Avec effusion.) Oh! merci, cher Esprit ! Merci de soulever ainsi pour moi les voi les mystérieux de l'avenir, de m'avertir que Georges me rendrait malheureuse... t Energique.) Je l'oublierai, puisqu'il le faut; — je l'effacerai de mon cœur... — Dès demain matin, je vais prier maman de lui écrire pour rompre... Je ne dirai pas que ça vient de vous, parce que papa est trop sceptique... Je dirai que j'ai réfléchi, que je ne l'aime pas... Vous n'avez plus rien à me dire, cher Esprit ?... Vous vou drez. bien me conseiller encore?... Vous veillerez sur moi? Mais M. Pivoine, fatigué, ayant enfin cessé de clouer ses tableaux, et étant allé se mettre au ht, le cher Esprit est devenu muet par la même occasion, et Lucienne doit se contenter des résultats obtenus. Il sont d’ail leurs assez jolis pour une première séance! X AN ROE....