Extrait du journal

Ce qui a pu se passer ensuite, en Pologne ou ailleurs, nous laisse beaucoup plus calmes, parce que, dans son simple instinct, l'homme de la masse, lorsqu'il est tout seul, comprend fort bien que, ai on veut faire la guerre, c’est avec ses amis qu'il faut être d’accord, mais que, ■4 on veut*la paix, c'est avec ses adversaires qu’il faut s’entendre. Cet axiome choquera peut-être les Français qui se refusent à accorder une confiance, même provisoire, à nos ex-envahisseurs. Leur opinion peut parfaitement se défendre. Elle a pour elle maint enseignement de l'Histoire. Mais elle a pour consé quence que nous ne devons pas un Instant croire à la possibilité de la paix et que toute notre vie doit être consacrée à la préparation .'e la nouvelle guerre qui peut éclater de main. Si cette attitude ne nous convient pas, il faut avoir le courage d'adoptei l'autre, et, puisque nous voulons la paix, vouloir les conditions de la paix, qui na résument en une seule : se mettre d'accord avec celui gui pour rait être l'ennemi. Pour cela, le mieux est de causer avec lut et, oeeral-je le...