Extrait du journal

, rent, sans le nommer cependant, qu’il I était fort riche et venait do quitter uni 1 hôtel très chic qu’il avait acquis à Pana et avait vendu depuis quelques jours. — Ils disaient cela ?... interrogea vi vement Ludovic, qui s’était levé. — Oui, patron, répondit Prosper. EU ce n’est pas tout. L’espion en question,, toujours au dire de ces hommes, n’a* voit pas quitté Paris. 11 avait changé do peau encore une fois. Actuellement, il s’était déguisé en ouvrier. Il fréquen tait les milieux socialistes et les anar chistes. Tout cela pour faire avorter lai loi de trois ans. Cette crapule-là Ira* vaillait et montait les tètes, à la grando satisfaction de ces sales individus qui parlaient de lui et disaient que, se lon toute apparence, il était probable qu’il réussirait dans ses desseins. — Et lo nom sous lequel cet homme se cache, ils ne l’ont pas prononcé ?... — Non, patron, pas une seule fois., Oh 1 il faut leur rendre cette justice : ihi sont malins et méfiants. — C’est Schwartz !... s’écria Ludovic* Ce ne peut être que lui !... —* N’est-ce pas ?... répondît avec sa tisfaction Prosper; c’est bien ce que j’a* vais pensé. C’est Schwartz, évident ment, qui, après avoir vendu son hôtels continue sa répugnante besogne. — Oui, c’est lui ! reprit Ludovie avec véhémence. Mon cœur me le dit, vois-tu. Merci, Prosper. Tu me rends l’espérance.....