Extrait du journal

La crise du bois touche profondément la France, dont la surface forestière re présente plus de 10 millions d’hectares, avec une production annuelle do "5 mil lions de mètres cubes environ. Si l’on sait qùe les salaires annuels payés aux bûcherons, voituriers, scieurs et manœuvres du bols, sont de l'ordre d’un milliard, on peut se rendre comp te des répercussions sociales graves qu’entraîne cette mévente. Or, à l’heure actuelle, le chiffre des coupes invendues est de 30 %, les scie ries sont arrêtées dans une proportion de 40 % tondis que nos exportations sont tombées de 2.247.000 tonnes en 1925 à 300.000 tonnes en 1934. Il faut ajouter à ce ralentissement des transactions la baisse des prix qui at teint, pour le bois sur pied, une chute catastrophique. Le chêne, par exemple, est passé de 40 frâpes or le mètre, cube en 1913, à 75 francs panier en 1935, le hêtre de 32 francs or A 30 francs pa pler, le sapin île 25 francs or à 75 francs papier, le pin de 15 francs or à 30 francs papier I Quant aux bols de chauffage, Us sont invendables dès que la distance de la coii|>e au centre de consommation at teint 50 kilomètre»...