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La Petite Gironde, 6 mai 1873

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La Petite Gironde
6 mai 1873


Extrait du journal

Le ttiaMe à Toiaemtl I eu IL EST QUESTION d’un HOMME, D ON CHEVAL ET D'UNE RUE Suite Rien ne bougeait derrière les barreaux rouillé» des boutiques ; rien ne bruissait sur le pavé pointu ; ajoutons que Fusage des voitures était un luxe pres que inusité à cette époque, et, d’ailleurs, biea peu de véhicules eussent pu circuler parmi ces voies étroites qu’encombraient çà et là d’énoi mes croix de pierre ou des puits monumentaux. Il faisait une chaleur accablante. L’étranger, qui semblait cheminer au hasard, enfi la de préférence la rue la mieux favorisée sous le port de l'ombre, et s’avança au pas en promenant autour de lui le regard incertain du voyageur errant à travers une ville inconnue. A sa droite et à sa gauche, se pressaient, bizarres et inégales, des maisons bâties, soit en pans de bois, soit avec la pierre bleuâtre du Hainaut, et dont les différents étages, badigeonnés d’ocre jaune ou rose....

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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Données de classification
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