Extrait du journal

« Nourrice, votre petite Marion vient de se lais» ser tomber là-bas dans la cour ; j’ai entendu en j) passant les cris qu'elle poussait ; allez donc voir » ce qui lui est arrivé. » » Puis cet homme s’éloigna rapidement et dispa rut dans la brume du soir. » Marguerite était fort embarrassée ; elle voulut prendre l’enfant et l’emporter avec elle; mais le vicomte, arraché à son jeu favori, se mit à pousser des cris perçants. La nourrice le reposa sur l’herbe, et il se tut aussitôt. Que faire î On est mère avant tout. Marguerite réfléchit qu’elle serait absente pendant quelques minutes seulement, que son jeu ne maître, tout occupé des lucioles, ne bougerait pas ; d’ailleurs, quel danger craindre sur cette ter rasse bien close ? » Elle ne résista donc plus à ses inquiétudes ma ternelles et se dirigea vers la partie- du château où l’on disait que sa propre fille venait d’éprouver un accident. » En arrivant tout haletante dans la cour, elle trouva Marion qui jouait tranquillement à la fosset te avec les enfants de la femme do charge; Marion n’&vâit aucun mal. La nourrice prit à peine le temps d’embrasser sa fille. Que signifiait donc l’avis mys térieux qu’elle avait reçu, et quel en était le but ? Sérieusement alarmée, sans savoir encore pour quoi, elle revint en toute hâte au petit vicomte. » Il était alors presque nuit. Quand elle entra...