Extrait du journal

On avait tué toute la journée. Bah! répondis-je, en temps de révolution, un coup de couteau ne compte pas. Mais lui, me regardant en face : Tu .es saoul, me dit-il, est-ce qu’un Auvergnat assas sine? Allons doncINon; un mauvais chenapan, avec une figure de Judas, m’a donné vingt francs pour remettre une lettre à un individu qu’il m’a montré ci qui entrait dans une maison de la rue Hauteville, à quelques pas de nous. J ai attendu la sortie de la personne.désignée et j’ai rempli ma commission. Mais elle n’était pas faite que je l’ai diablement regrettée. Jamais, non jamais tu n’as vu une figuré se décomposer ainsi, et des yeux lancer de tels.éclairs. Je te le dis, j’ai bien peur d’avoir contribué à un malheur. — Est-ce qu’il y avait un nom sur l’enveloppe? — Oui, et (Ju reste mon gredin me l’avait dil; la personne à qui je devais, remettre le poulet s’appe lait M. Laurent Ftamareus. Je poussai un cri, une lumière se faisait en moi. ‘Je fis faire à l’Auvergnat le portrait de celui qui l’avait payé. Je ne garda.s pas un doute, c’était An toine Fiamarens qui voulait perdre ma sœur. Et moi, jobard que j’étais, je ne lui avais servi que ,d'instrument. Deux jours après, on me dit qu’Adèle était morte. Vrai, monsieur, j’ai eu quelque chose là. Et je puis même vous dire, ajouta le misérable hypocrite ment, que1 ne m’en suis jamais consolé. La famille, vouez-vous, c’est pluM*«’on ne pense!.....