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La Petite Gironde, 11 octobre 1922

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La Petite Gironde
11 octobre 1922


Extrait du journal

J*ai expliqué dans un précédent art (« Petite Gironde », 5 septembre 1$ comment la supériorité matérielle de notre armement sur celui de l'Allemagne cons tituait une des garanties de la paix Il est du plus haut Intérêt pour nous de maintenir cette supériorité, et même de l'accroître si possible. Nous avons, à l'encontre de nos voisins, juguléa par le traité de Versailles, toute facilité pour moderniser notre artillerie à grande puissance, et pour construire, par exemple, des canons tirant à 160 kilomè tres; il ne nous manque qu'une chose, ce sont des champs de tir pour les expéri menter., La mise au point des pièces et l'étude des projectiles exigent l'exécution de tirs A très grandes distances, nécessitant la création do champs de tir d'une étendue correspondant à ces portées mêmes. L'artillerie à grande puissance doit, en outre, être mobile (I artillerie sur voie fer-...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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