Extrait du journal

était oublié et qu’on ne parlait pas plus du baron do Canonge que s’il n’eût jamais existé. Toutefois, elle savait que ce som meil serait suivi d’un réveil et que ce réveil aurait un retentissement terri ble. Et quand elle pensait aux coups furieux qui seraient portés au nom de Canonge, à toute la boue qu’on au rait plaisir à jeter sur ce vieux nom du merveilleux temps des croisades, elle ne se possédait plus. Alors, elle avait de longs accès de fureur qui faisaient dire à ses domestiques : — Bien sûr, il faudra l’enfermer dans une maison de santé. Ces accès la prenaient à des Heures fixes, comme une migraine. Après, brisée, anéantie, elle tom bait dans un état de torpeur non moins inquiétant. Mais, pendant ce temps, ceux qui l’entouraient étaient au moins tran quilles; c’étaient des Instants de répit qu’elle leur accordait, oh I malgré elle, c’est vrai. Un Jour, un homme, un Inconnu, se présenta, demandant à lui parler. La femme de chambre, ayant reçu de sa maîtresse des ordres sévères, es saya de renvoyer le visiteur; mais il répondit qu’il avait une commission à faire à mademoiselle de Nangis et qu’il ne s’en irait pas sans ravoir vue. La femme de chambre se décida à aller prévenir sa maîtresse, qui la reçut fort mal et s’emporta contre les Importuns aS M jermettent ainsi ’dé yentr déranger# «onde....