Extrait du journal

En donnant l’ordre de cesser le travail, la Fédération commit une lourde faute en or donnant que les ouvriers des pompes fus sent compris dans la mesure. Jamais jus qu'ici en temps de grève on n'avait cesse le fonctionnement des pompes, qui empêche les mines d’être inondées par l’infiltration constante de l’eau. L’opinion a considéré cela comme un sabotage, qui peut ruiner non seulement les Compagnies, mais les mineurs eux-mêmes, car si les mines sont inondées, elles deviennent inexploitables J tendant un an ou deux, et peut-être à tout amais, selon les cas. Les mineurs sentent bien que c’est là le point faible de leur affaire; mais ils l’ex pliquent en prétendant qiue c’est leur seule arme effective dans leur conflit avec les Compagnies. Le gouvernement, dès le premier jour de la grave, a proclamé le « s ta te or cmergency », ou état d’urgence, qui I Investit de tous les pouvoirs dont Jouit un gouverne ment en temps do guerre, et lui permet de faire tout ce qu’il veut, sauf deux choses : il ne peut ni faire la conscription militai re, ni faire la conscription ouvrière. A cela près, il est plus puissant que n’importe quel autocrate. • • Le 5 et le 6 avril, M. L. George a tenté de faire reprendre les négociations entre les Compagnies et les mineurs, avec le Snwcmoment comme tiers, mais à la contion qu’il ne serait question ni de subven tion de l’Etat aux houillères, ni du rétablis-...