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La Petite Gironde, 12 mai 1907

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La Petite Gironde
12 mai 1907


Extrait du journal

Le pauvre garçon avait cru d’abord ù un malheur imprévu. A la lecture du testament, U comprit tout. * *, Jacques Fougeret, par son sang-froid et son apparente gaieté, l’avait trompé sur ses intentions. • Ce fut lui qui porta les deux lettres a la villa Milton. I.a nouvelle de la catastrophe y était connue depuis longtemps déjà. Mademoiselle d'Arville fut atterrée, mais elle ne pouvait cependant se repro cher cette triste fin, . La douleur de Renée était morne et si lencieuse. Elle croyait comprendre ce qui s’était passé. Lorsque Madeleine lui donna la lettre du général, elle la lut à peine et, se je tant dans les bras de sa mère, elle s’é cria : — Ah 1 ma mère, père s’est tué 1 Et leurs larmes se confondirent....

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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