Extrait du journal

démarches de Françoise qui la tenaient hors du logis presque tous les jours après déjeuner. Elle avait surpris, sans le vouloir, plusieurs conversations qui s’étalent tenues le matin, de bonne heu re, au magasin, entre Antoine et Françai se ; elle savait que sa tante, conseillée par son frère, jouait à la Bourse. Cela l’inquiétait aussi. Elle se doutait bien que si Françoise louait et voulait augmenter son avoir, elle avait de graves raisons pour cela, des raisons qui avaient trait à l’union de Frédéric et de Noémte. — Il me faut quarante mille francs 1 avait dit Françoise, un Jour, à Antoine, qui lui reprochait d’être trop téméraire, de risquer trop gros Jeu. Quand je les au rai, Je ne Jouerai plus. J'aurai besoin de cette somme vers le mois de juillet pro chain. J’espère bien l'avoir gagnée .l'irt làt Delphine s'était dit que cette somme, qu’il fallait à sa tante au mois de Juillet prochain, devait constituer la somme qu’elle comptait verser à Frédéric quel que temps avant son mariage, qui, selon toute probabilité, aurait lieu peu après sa libération, vers le mois d'octobre sans doute. Ainsi, Frédéric aurait quarante rallie francs de dot l Bien sûr, Noémie lui apporterait autant, au moins. Et quand la jeune fille avait eu connaissance de e® fait, elle avait souffert davantage enco re 1 Dame, ne savait-elle pas qu'elle était pauvre T Elle ne pouvait donner que son cœur à celui qu’elle adorait. Or, ce n'était pas asses, bien eûrl Ah 1 pourquoi son père avalt-tl risqué et perdu la sont oe qu’il avait amassée f Sans ce malheur, elle aussi, elle aurait eu une dot 1 RI oeutHre cela l'sût-U servie L-...