Extrait du journal

petite Jeanne qui fait ici la joie de la maison. » J'en arrive au service que j’ai à te demander. Et ici il faut que je te fasse un aveu : la nature humaine n’est pas lionne... En apprenant la faute de Thé rèse, j'éprouvai une de ces douleurs dont le souvenir ne s’efface pas, quelle que puisse être la durée d’une vie ! Et en même temps j’acquis la conviction qu’une dv mes filles, la plus jeune était do l’amant de Thérèse. J'avais entendu de mes oreilles un entretien des deux coupables... Ils .rappelèrent une absence forcée de trois mois que je dus faire pour mon service militaire et ensuite près de mon père, lors de sa dernière maladie. » Dès ce moment l’idée de mon départ fut arrêtée dans mon esprit. Mais je ne voulais |>as laisser à ceux qui causaient mon malheur lu joie de conserver l’en fant à laquelle ils tenaient tant. Elle por tait mon nom, elle était à moi : J avais donc le droit d’en disposer. » Ne suppose pas, toutefois, que mes désirs de châtiment voulussent atteindre ce petit être innocent et sans défense. Je me serais considéré comme un monstre d’en agir ainsi. Mais connue il m’était impossible de l’emmener avec moi, à cause de son âge, de l’exposer aux fati gues d’une émigration dan .s des régions inconnues, je dus la laisser en France, en la confiant à de braves gens dont j’é tais complètement sûr... » Tu connais les Rufin. Ce sont des bra...