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La Petite Gironde, 15 juillet 1890

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La Petite Gironde
15 juillet 1890


Extrait du journal

riiyKioitomio do In Ville. Le temps brumeux de dimanche, les pluies qui ont continuellement assombri cet été, avait fait naître les appréhensions justifiées pour la célébration de la grande fête de la franco, un pouvait craindre que les réjouissances publiques ne fussent trou blées par le mauvais temps. Il n’en a rien été. Le soleil a voulu, lui aussi, participer à la fête, et dans l’après-midi les nuages qui jusque-là avaient obscurci le ciel ont dis paru, et II est apparu éclatant, en vrai soleil de messidor. Paris n’avait pas attendu le jour du li juillet pour pavoiser. Depuis plusieurs jours déjà, les drapeaux et les oriflammes ornaient les maisons, les places, les ponts et les édifices publies,et jamais,— il est bon de le dire pour ceux qui parlent de l’indif férence croissante de la population, — on n’avait constaté un te! empressement des l‘avisions k prendre part k la fête nationale par la décoration de leurs demeures. I.es liataiilons xcolaîres. La fête, comme les années précédentes, a commencé par une revue des bataillons scolaire place (le rHôtel-de-Ville. Une foule considérable s’était massée sur la place et dans les rues adjacentes. A neuf heures, heure militaire, a été donné le signal du défilé. Sur l’estrade, devant l’Hôtel-de-Ville, avalent pris place : les préfets de la Seine et de police; MM. Richard, président du Conseil municipal, et presque tous les con seillers municipaux; legénéral Jeannlngros, Inspecteur général des bataillons scolaires. Le défilé s’est effectué en bon ordre en six groupes, ayant chacun en tête la musique des deux bataillons....

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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