Extrait du journal

A ce moment, la barre fut enlevée, et Olivier, se Jetant à corps perdu, renversa du même coup le pas seur, qui roula dans l’escalier, la poitrine traversée par l'éoée d’Olivier. — . *>r's. traître !... cria le jeune homme. Et il s Biança à travers l’escalier, poursuivi par les trois soldats de GraviUe. Olivier, arrivé dans la salle basse, se retourna brusquement et tendit le bras. Un des soldats s’affaissa. Un de ses camarades, se baissant rapidement, porta alors à Olivier un coup terrible de son épée, laquelle heureusement glissa sur la plaque d acier du ceinturon. Rapide comme l’éclair, le jeune homme avait laissé retomber sa main grauche armée de ce poignard qu’on appelait une miséricorde. La large lame s’enfonça jusqu’à la garde entre les deux épaulés de l’assassin. Mais, dans ce moment, Olivier s’etait découvert. Le troisième assaillant vit cette femte et d’un coup lui traversa le bras. Olivier poussa un cri; son épéo venait de lui échapper. Saisissant alors un lourd escabeau de chêne, il le lança de toute sa force à la tête de son adversaire, qui tomba comme un boeuf assommé. Le jeune homme avait mis à profit cet instant de répit pour ramasser son epôe, quand les trois autres bandits, abandonnant, sur 1 ordre de Graville.le poste qu’ils occupaient, se ruèrent sur le malheureux, dont le sang coulait par sqn bras ouvert. — A mort ! a mort J hurlaient les trois hommes, ivres de colère et de vengeance. Renversant prestement une table, Olivier s’en était lait en une seconde un rempart improvisé. *7 Ah ça» mais, croit GraviUe de la route, ce co quin-là a donc l'Ame chevillée au corps ? Faudra-t-il»...