Extrait du journal
vement à la lettre qu’il avait ouverte, Françoise lui-dirait quelque chose. Des marchandises arrivèrent apportées par un facteur des Halles. La tante et la nièce se mirent en devoir de les recevoir et de les ranger. Huit heures sonnèrent. Déjà le magasin avait pris son aspect ha bituel. — Mademoiselle Mathilde s'est couchée tard, hier, en sortant du spectacle, dit Françoise. Elle fait la grasse matinée, à ce qu’il me semble I Puis, elle se tut derechef. Elle était préoccupée, inquiète, troublée, fébrile plus encore que de coutume. Enfin, la de moiselle vendeuse parut et s’excusa «le son retard. Elle donna des explications très embarrassées; elle était toute confu se; elle tremblait que madame Pascal ne lui témoignât son mécontentement. Mais, à la grande surprise do Delphine et de mademoiselle Mathilde, Françoise n’a dressa pas un mot de reproche à la jeune fille. Tout au contraire, elle déclara qu 11 était difficile de se lever tôt quand on s’é tait couché, à une heure après minuit. El le demanda à la vendeuse si elle s’étalt amusée. Enfin, ayant achevé sa besogne matinale, elle dit : — A présent, Je vous laisse. Il faut que J’aille au marché. Je serai de retour dans trois quarts d’heure, c’est-à-dire as sez tôt pour ouvrir le courrier. Elle passa dans la cuisine, où elle prît son panier à provisions, puis elle sortit. — C’est étrange I pensa Delphine. Tout en travaillant, mademoiselle Ma thilde, ravie d'avoir été si bien accueillie par la patronne, raconta à Delphine, en détail, ce qu’elle avait vu, la veille, au spectacle. Elle parla de la mise en scène...
À propos
Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.
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