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La Petite Gironde, 17 juillet 1940

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La Petite Gironde
17 juillet 1940


Extrait du journal

ment français. Elle soulève des questions qui ne peuvent être traitées qu’en accord avec les autorités occupantes, c’est-à-dire par la Commission d’armistice de Wiesbaden. Voici quelques-unes de ces questions. Le gouvernement français peut assurément démobiliser les ré servistes qui se trouvent dans la zone libre. Mais si la résidence habituelle de ces réservistes est en zone occupée, il faut que le gouvernement français se mette d'accord avec les autorités occu pantes. Les réservistes sont nombreux dans la zone qui a été occupée après l’armistice et où ils peu vent être considérés comme pri sonniers non combattants. Leur démobilisation ne dépend pas du seul gouvernement français. Troisième cas. Dans la zone occupée, il faut faire le départ entre la partie du territoire où l’on s’est battu et celle où l’on ne s’est pas battu. Dans cette der nière portion du territoire, U semble qu’il soit relativement facile de rétablir les conditions...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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