Extrait du journal

Fraternité Félicitons les travsilleurs girondins pour l’appel qu’ils viennent de lancer en faveur de leurs camarades en détresse. Laissant de côté leurs divisions d’autrefois, réunis par le coeur, qui, seul permet les grandes choses, ils ont compris l’urgente nécessité d’une entraide collective. L’hiver approche, saison rude aux malheureux. Les souffrances des enfants de France vont aller s’aggravant. Les heures qui viennent rejoindront sans doute en peines et en misères les plus sombres de notre Histoire. Il faut que la pitié soit égale à la détresse et que tous s’unissent pour partager l’infortune commune. Nous faisons à notre tour un appel iressent à tous nos compatriotes, pour qu’ils se préparent i apporter leur contribution maximum à. l’œu vre collective d’entraide qui doit t’établir. Par les villes et les campagnes la >ise glaciale va s’élever. Seul un {rend souffle de fraternité peut échauffer les cœurs et les corps. Sans leur tristesse commune, tous es Français doivent s’unir, se serrer les uns contre les autres, s'aimer st s’entraider....