Extrait du journal

quand on est comme nous fils et fille d’ouvriers, il faut rester dans sa sphère, U faut vivre dans son monde. — Tu as toujours raison, mon bon Mar tial, mais enfin le mal est fuit: comment ls réparer? — Si on pouvait convaincre Denise. — Je vais l’appeler. — Oui, appcile-la, mais ne la brus quons pas, je t’en prie. Ne l’effarouchons pas, surtout ne la faisons pas pleurer. Tu sais que je n’aime pas lui faire de la peine. Quelques minutes après, Denise entrait an ouragan dans la chambre de sa mère. — Tu m’as fait demander, maman? — Oui, chérie, ton père veut te parler. — Non, mon enfant, c’est ta mère. Maintenant une angoisse étreint le cœur du père, il a peur de cette enfant, peur do lui causer du chagrin, et sur Blanche 11 cherche à rejeter maintenant toute la responsabilité de cette démarche. Un bon sourire erre sur les lèvres de Blanche, et se penchant vers Martial elle l’embrasse doucement. — Comme tu es bon ! dit-elle, et comme tu l’aimes I — Ma femme, parle un pou d'Olivier à Denise... et elle ne pourra résisterta voix de tendresse. Peut-on ne pas suivre les conseils d’une mère telle que toi? Mais Denise impatientée, Denise ner veuse, Intervint aussitôt. — Ne s’agit-ll pas maintenant du comte de Montaiglon ? — Ta mère m’a touché deux mots au sujet de ce jeune homme, fit Martial en prenant les doux petites mains de De nise, elle m’a laissé entendre que tu son-, geais à épouser ce monsieur, ce noblalllon-lfc...