Extrait du journal

ments, relatifs au procès en divorce de sa sœur, étaient de nature confidentielle, et qu'il s’agissait simplement de certifier sa propre signature. L'ami avait signé. L’extorsion était flagrante. Malgré l’attitude de lord Nevill, serein et arrogant, le jury a prononcé un verdict affirmatif, et le juge a prononcé son arrêt en ces termes : « Accusé, vous ne méritez aucune pitié. Il m’arrive souvent de voir amener ici de pau vres diables convaincusd'une fauteconseillée par la misère, le besoin, l'entrainement, et je me fais toujours un devoir de les traiter avec indulgence. Vous, vous êtes né riche et noble. Vous appartenez a l'une des familles les plus anciennes et Es plus respectées des trois royaumes, à une famille dont vous venez de couvrir le nom d’opprobre et de honte. Vous n'avez jamais eu à souffrir de la vie. Vous n’en avez connu que les joies et les plaisirs. Vous êtes plus coupable qu'aucuu autre d’ê tre devenu un escroc. » Ci qu'il y a de plus répugnant dans votre affaire, c'est qu-% votre crime accompli, vous avez pris la fuite sans même vous demander si vous voliez votre préteur ou votre ami. La lâcheté après l’infamie. Il faut que la peine soit proportionnée au crime et à la position sociale du criminel. En conséquence, je vous condamne à cinq ans do travaux forcés. » Cinq ans de travaux forcés... En France, pays démocratique en princip.;,que d'escrocs de ta Haute s'en tirent avec un « sac » plus léger ! — P. B....