Extrait du journal
TRIBUNE POLITIQUE Syndicats et Fonctionnaires. A la veille de la rentrée, je songe ù tous ccs Congrès qui, au cours des va cances, oui occupé l’attention publique et formulé des revendications et des vœux. De ces diverses assemblées, la plus intéressante a été, sans contredit, celle des sous-agents et facteurs des pos tes. Nous avons entendu là beaucoup de gens qui ne sont pas contents de leur sort. Cela ne me surprend point : on nous a appris depuis longtemps que tout le momie était dans le môme cas. Il n’entre pn« dans ma pensée de tout passer à la critique, et de soutenir qu’au cune des réclamations élevées dans ces réunions n’était raisonnable et fondée. Que le travail ait augmenté, que les agents soient surmenés, que les traite ments soient, Insuffisants, nul n’en dou te; et si les ressources budgétaires per mettent de remédier A cet état de cho ses, le gouvernement et les Chambres seraient mal venus à refuser leur con cours. Mais les employés postaux ne sont pas les seuls A se plaindre de leur situation et à demander un adoucisse ment de leur sort: d'nntres font entendre les mêmes doléances. On n’ignore pas que les employés des chemins de ter, notamment, sollicitent du Sénat le vote de la loi Berteaux ayant pour objet, d’une part, de réglementer les heures de travail des mécaniciens, chauffeurs et agents des trains ; d'autre part, de modifier les conditions de re traite du personnel. Or, il résulte île do cuments qui nous ont été communiqués que les conséquences financières de cette loi se traduiraient par une dépense to tale, pour l’ensemble des Compagnies, de 17b millions au minimum, de 212 mil lions au maximum. Peut-on s’étonner que ces chiffres fassent réfléchir la hau te Assemblée, la portent ù rechercher un terrain transactionnel, et qu’elle hésite à ratifier un projet qui doit entraîner de ai lourdes charges ? Pour les agents des postes, ce sont les mêmes raisons budgétaires qui viennent contrecarrer leurs efforts. Aussi, de part et d’autre on étudie des combinaisons. J’ai vu qu'à Marseille un de mes honora bles collègues, M. Leydet, vice-président du Sénat, avait apporté l'appui de sa parole et de son autorité dans un Con grès de postiers méridionaux. <« Malheu reusement, leur disait-il, la lutte qu’il faut soutenir contre les ministres des finances, quels qu’ils soient, a toujours...
À propos
Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.
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