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La Petite Gironde, 20 août 1913

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La Petite Gironde
20 août 1913


Extrait du journal

Ce collier de perles, Jean le con naissait. 11 avait surpris Mane-Louise et Terre no ire, les mains entrelacées, au moment où le banquier venait de lui faire ce riche cadeau. Et il n avait rien osé dire. Ah 1 s'il avait parlé a cet instant-là, quelles catastrophes il eût évitées 1 . — Ce collier, reprit le marchand avec indifférence, était d’une valeur de dix mille francs... — Dix mille francs 1 Ah ! niais que je suis ! Est-ce que je savais, moi ? J’ai toujours vécu dans le travail et la pauvreté 1 Est-ce que je connais la valeur de ces objets ?... Et comment la connaltraiA-ie î...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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