Extrait du journal

demeure des représentants des puissances alliées ou neutres, ne pourra plus être pour l’ennemi un appat et un point de mire, que celui-ci souhaite vivement lui être fourni, comme nous l'apprennent des renseignements authentiques n'ayant rien de commun avec certains renseignements truqués d'origine hollandaise et autre, et que l’on a tort d’enregistrer sans con trôle. * Ce jour-là est peut-être prochain. En at tendant, maintenant comme hier, rien ne saurait contrarier la permanence et l'in timité des relations du gouvernement avec Paris, capitale et cœur de la France. Les visites que lui font sans discontinuer le Président de la République et les minis tres affirment et resserrent ces liens. J'a joute que le séjour du gouvernement à Paris, simplement provisoire, si c’est né cessaire, pendant la durée de la session des Chambres, n’aurait rien d'anormal. Je conclus : Paris, comme la France, A une confiance absolue dans les chefs do l’armée. Or. il sait que la question du re tour définitif des pouvoirs publics ne sera résolue que sûr leur avis. Qu'il prenne donc patience ! B y. a présentement des milliers de braves gens qui, eux aussi, attendent l'heure, les uns sur la frontière, dans les tranchées, les autres exilés de leur pays, d’antres enfin séparés d’êtres chéris qu’ils savent en danger. Tous se résignent, comme Paris se rémgnera, si le sacrifice de quelque prolongation de son attente est demandé éventuellement à son patriotisme. C. FALLU DE LA BARRIERE, Secrétaire général du Parti républicain démocratique....