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La Petite Gironde, 27 juillet 1914

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La Petite Gironde
27 juillet 1914


Extrait du journal

Elle déposa son bol à calé qu’elle trait découvert dans un placard et, §'appuyant au bras de son mari ; — Die donc, le fils arrive... avec sa femme, qui est une bonne femme, que noue aimons bien... Je voudrais que la maison soit jolis pour les recevoir, gaie, pleine de fleurs... Va cueillir les plus belles de ton jardin. Il sourit — Autant dire que tu me trouves un peu rengaine, hein ? Que veux-tu 7 Je le serai jusqu'au dernier jour. La bles sure est trop profonde pour jamais se fermer. Ils se regardèrent un moment, avec ans grande douceur, comme deux vieux compagnons de voyage qui, de temps en temps, sans raison très pré cise, s'arrêtent, mêlent leurs yeux et leurs pensées, et repartent D lui dit i — Faut-il couper mes roses... mes Gloires de Dijon !...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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