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La Petite Gironde, 28 avril 1941

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La Petite Gironde
28 avril 1941


Extrait du journal

Voici la route de Mvndia, conduisant sur In montagne du Parnasse, à la sortie (les Thermopyles, forcée par les troupes allemandes. (Photo S.A.F.A.R.A.) En huit jours, 232.600 tonnes de transports britanniques ont été coulées sur les côtes grecques •t trente-deux navires rendus inutilisables Berlin (D. N. B.), 26 avril. — avoir fait prisonniers plusieurs Le D. N. B. communique, en centaines d’Anglal?, que, lors de complément au communiqué ml- la défense des positions, dans les lltalre de samedi, ce qui suit : montagnes des Thermopyles, 11 . « On a pu constater, après n’y eut que l’artillerie et des chars anglais, qui participèrent au combat. L’Infanterie était composée exclusivement d’Aus traliens et de Néo-Zélandais, de puis les premiers combats qui se sont déroulés les 12 et 13 avril dans les montagnes formant la frontière septentrionale de la Grèce. «Les troupes anglaises ont pu gagner, sans des pertes sensibles, leurs ports d’embarquement, mais les pertes qui leur furent Infligées pendant leur embarque ment pour l’Egypte ont ô*‘ des plus sérieuses. » Depuis le 16 avril, les avions de combat en piqué allemands, attaquant à la bombe, ont cou lé au total 232.600 tonnes des pré cieux transports britanniques, tout en endommageant 32 autres transnorts si sérieusement qu’ils ne peuvent plus servir pour le moment Le tonnage anéanti ou Inutilisable pour des transports, par suite des avaries subies, re présente une capacité de charge de 700.000 tonnes environ. » Cette perte de tonnage, subie au cours de huit Jours, est Irré parable. vu la situation du corps expéditionnaire britannique, et le haut commandement britanni que est donc forcé, de môme qu’à Dunkerque, d’abandonner ou de détruire les dépôts de munitions, de vivres, de carburant et du matériel de guerre de toutes sor tes pour sauver la vie des sol dats. Après les pertes subies à Dunkerque, ce que l’Angleterre perd maintenant de nouveau en Grèce, est Inestimable.»...

À propos

Au début simple déclinaison à prix modique du journal La Gironde, La Petite Gironde devient de plus en plus autonome à la fin des années 1880, lorsque sa diffusion dépasse – et de très loin – celle de son vaisseau-mère pour atteindre les 200 000 exemplaires à l'orée de 1914. Centriste modérée à l'origine, sa ligne éditorialse se droitise au fil des ans, jusqu'à devenir proche de celle de L'Action française dans l'agitation de la Première Guerre mondiale. Sans surprise, le journal sera collaborationniste en 1940, puis interdit en août 1944.

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