Extrait du journal

— Ciel ! s'écria Nicole... Il voulait vous égorger... Paneras eut un sourire de pitié. — Non. dame Nicole, mon noble maître n'est pas assez ingrat pour vgorger son serviteur, pas assez sot pour se priver de mes services... Il a tiré son épée pour me sacrer écuyer... — Vraiment, dit Boucan intéressé, et com ment cola se fait-il. — Heu ! dit Paneras, c’est simple... Je me suis mis A genoux... J'ai prêté serment de fidélité à M. le chevalier, qui tenait son épée nue au-dessus de ina tête... Lorsque j ai eu fini, le chevalier m'a donne un S rond coup d'épée sur chaque épaule eu isant : « Paneras, vous êtes loyal et brave autant que M. de Montmorency; Je vous fais mon écuyer. » Puis 11 m'a relevé et iji'a donné l’accolade, aux applaudissements de la foule, à qui nous avons tait largesse... M. le chevalier, qui venait de recevoir des mains du dauphin un sac plein d'or, l'a généreusement distribué aux manants en son honneur sans mFme vouloir garder un petit écu — Tudieu I... dit Boucan... que ne me euis-je trouvé là! .. J aurais supplié M. lo chevalier de penser à sa petite note... — Oh! fit Nicole, pouvez-vous a>olr de telles pensées !... , . — Mois, ma bonne, puisque le chevalier jetait cet or... _ — Monsieur Boucan, dit sévèrement Pan eras, vous ne serez Jamais un gentilhomme, retournez A vos fourneaux... — Mais......