Extrait du journal

qui s’oppose à la réalisation immédiate de leurs désirs ou de leurs caprices, et, comme l’enfant, ils lui montrent le poing et lui adressent des injures. Quand leurs amis sont au pouvoir, ils ne peuvent souffrir que ceux-ci tiennent compte de ces nécessités, de ces forces logiques qui s’imposent à tout gouvernement. Ils de mandent la lune; il la leur faut, et tout de suite, sinon, ils crient comme des bébés mal élevés. C'est ce qu’ils sont en train de faire en ce moment, et avec une telle violence que nous serions presque tentés de prendre contre leur frénésie le parti d’un ministère qui est loin pourtant d’a voir nos sympathies. Il est vrai qu’il n’en sera ni plus ni moins; le cabinet ra dical ne succombera pas sous les invec tives de ses amis, mais sous le poids de ses propres fautes le jour où il perdra toute force de leur résister et se laissera traîner à leur remorque jusqu’à l’abime où ils ont précipité tous ceux qui ont aveuglément obéi à leur impulsion dé réglée et irréfléchie. Euîlb BOURBON....