Extrait du journal

— Ou vas-tu? — Je l’ignore. — Quand nous reverrons nous! — Qui sait !... Un doute s’empara d'elle. — Tu pm s don» ? reprit-elle. — A l’instant. — Seul ? — Peut-être. — Les enfants ?... — Je prendrai la mienne. — Et l’autre ?... — Je ne suis pas fixé. Elle porta la main à son front... Elle craignait de comprendre. — Mais alors, balbutia-t-elle, je reste rais sans elles. . seule ! — N’as-tu pas ton amant, ton Dieu t — Mes filles !... Il alla à la fenêtre et la ferma. — Plus bas ! ordonna-t-il. Vas tu faire un nouveau scandale après l'autre ? — Un scandale ! — Crois-tu que tes amours soient igtto-, rées I Tu t..’as rendu la risée de tous 1 dans ce minUtèic où un autre de tes J protecteurs m’a placé, ton amant aussi, sans doute... — Nuit, je te le jure ! — Comment te croire ! — Sur Dieu, sur la tête de mes en fants ! .. Je n’ai commis qu’une faute... Je me suis Ia;ss6 entraîner Pourquoi nierais-je ?... Tout n’c-i il pas fini entre | nous ? Ne suis-je pas irrémédiablement | perdue ?... — Que m’importe après tout ! Paris m’est odieux parce qu’il t'a corrompue ? Déshonoré, je le quitte. Pour toi, j’au rais consenti à tout, accepté l’existence que tu m’as faite ! Tu ne m’as jamais J aimé !... — Si, Jean ! — Mensonge! Je m'en vais. Pourquoi t’en plaindrais-tu ? Ma présence n’est qu'une gêne pour toi ! Je t'en délivre ! Il consulta de nouveau sa montre. Sans doute. Thôrèse avait pénétré sa...