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La Petite République, 2 mars 1902

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La Petite République
2 mars 1902


Extrait du journal

gens-là qu’un militaire puisse être un homme comme un autre, soumis aux mêmes lois et jouissant des mêmes pou voirs. Il leur faut à toute force marquer par des signes multiples que quiconque entre dans l’armée, sort delà masse des citoyens. Par l’excès du mal, pour avoir causé trop de scandales, ces diverses me sures, conservatrices de l’esprit de caste, tendent à disparaître. D’ores et déjà, les dispositions restrictives du droit de mariage des officiers apparais sent condamnées. La juridiction mili taire et tout son attirail de mort et de torture sont également marqués po r une fin prochaine. La législature qui finit aurait déjà pu réaliser certaines de ces réformes. La législature qui vient les réalisera, et ainsi, peu à pou — avant même sa transformation en mi lices, — l’armée n’apparaîtra plus que comme un corps de citoyens chargés d’une fonction particulière. ANDRÉ LEFÈVRE....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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