Extrait du journal
générale qui n’est pas facile à bien dé terminer, et l’autre spéciale qui estcclle du bâtiment. D’importantes dépositions ont été recueillies à cet égard, mais le rapport n’a pu qu’en donner la physio nomie essentielle. C’est dans le détail, et de très près, qu’il faut étudier cette question, sur laquelle nous aurons peutêtre à revenir. Il ne nous semble pas qu’ici le rapport ait pénétré dans le vif de la question, tout au moins comme indication des re mèdes. Après avoir dit que la crise du ! bâtiment résulte en fin de compte d une I mauvaise gestion des travaux publics, d’une trop grande dispersion des forces municipales et nationales, non moins que des graves erreurs do conduite impu tables aux industriels de cet ordre. M. Spullcr en tire celte conséquence, qu'il est à ccttc heure indispensable de se restreindre et de se resserrer. Le Conseil municipal n’en a pas heureusement jugé de même, puisqu’il a sagement résolu, à notre avis, de poursuivre avec prudence les grands travaux publics indispen sables. Une des parties les plus intéressantes du rapport est celle qui a trait à la re production et aux concurrences (profes sionnelles, provinciales, étangères). Les diverses questions se rattachant à la situation économique des ouvriers, la spécialisation du travail, l’emploi des machines, le travail aux pièces, sont étudiés avec l’esprit le plus conscicn cieux. On ne sent d’autre parti-pris que celui de réagir contre l’exagération et le pessimisme. Le rapporteur a donné l’hospitalité à toutes les idées justes, à toutes les vues ingénieuses, à tous les aperçus sincères. I1 y aurait autant de sujets à traiter que le rapport lui-même contient de chapitres. Tout cela est du plus haut intérêt. Le rapporteur n’avait pas attendu l’achève ment de cette étude pour être partisan, comme M. Tolain, M. Proust, M. Corbon, de l’enseignement professionnel et technique. L’enquêteouverteau ministère des arts par M. Antonio Proust, celle poursuivie avec tant de constance au ministère de 1 intérieur par l’honorable M. WuldeckRousseau, avaient fait voir la nécessité absolue de remplacer l’ancien appren tissage par l’éducation professionnelle. Déjà la République e t entrée largement dans celle voie. Mais il faut poursuivre et redoubler d’efforts pour rendre a notre industrie, surtout à l’industrie d’art, sa supériorité séculaire. Il n’est pas possible que le résultat des travaux de la commission dos quarantequatre soit perdu pour la nouvelle Cham bre. Aucune question n est plus grave, n’est plus digne d’occuper l’attention du Parlement. Chacun doit s’efforcer, dans la presse comme dans les Chambres, de...
À propos
La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.
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