Extrait du journal

I que Puibaraud A la recherche d'une gratiflI cation T [. Girault-Richard. P. que me quelque sous^mlre zélé de M. Lapine. Notre confrère, après une promenade dans divers postes de police et prisons de Paris, a pu re conquérir sa liberté. Nous donnerons demain de plus amples dé tails sur cette affaire. O.-B. TROP DE COURONNÉS Quelles tristes pensées ont assailli hier, aux obsèques de Carnot, devant le défilé de l’entassement fastueux des couronnes (pour ne mentionner que ce détail) les cerveaux vraiment humains, trop rares encore, où vit un indomptable besoin d# justice I Cee couronnes-là {ne mentionnons que les françaises) ont coûte, nous dit-on, un million et demi. t Voyons, ces piles de pièces d’or, cette sueur prolétarienne monnayée auraient pu arracher a un avenir de misère, d’ignorance, de vol et de prostitution quelques centaine» de pauvres enfants I Cherchons un autre emploi de cette richesse, si vous voulez. Le choix dans notre enfer so cial ne manquera pas. Quels regards chargés de douleur ou de haine ont dû jeter sur ce luxe de couronner, les haillonneux sans asile et sans pain ? La somptuosité qui s’étale comme un défi devant les misérables doit se nommer : inhuma nité. Le Temps, que personne ne qualifiera de socialiste, a trouve lui-même blâmable une telle profusion de couronnes. Ma critique, d’ailleurs, je me hâte de le dire, est plus vive que la sienne I H. B....