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La Petite République, 5 janvier 1889

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La Petite République
5 janvier 1889


Extrait du journal

— Pourquoi ? Pour le voler, sans doute. Le notaire était allé au secrétaire. — Parbleu ! dit-il, le secrétaire a été forcé. — C’est vrai. — Ah ! le brigand ! — M. Guiber devait avoir là une forte somme, dit le notaire. — Enfermée dans une cassette, fit Charlotte .. je le savais... Le maire regarda. — Elle n’y est plus. — Le gredin l*a emportée ! fit la ser vante. Elle se pencha sur son maître. — Et ce pauvre monsieur, dit-elle, nous n’allons pas lo laisser ainsi... par terre... Elle voulut le prendre dans ses bras. — Non, non, n’y touchez pas ! je vais faire prévenir la justice... — On pourrait lui mettre au moins un oreiller sous la tête. — Si vous le voulez... — Le laver un peu... — Oui, mais il ne faut pas l’enlever de l'endroit où il est tombé. Charlotte était allée chercher une cu vette, des linges ? En marchant elle heurta du pied le cou teau de Rivet. — Tiens, dit-elle, voilà le couteau... Le maire se précipita. — Le couteau ? — Tout plein de sang. — Donnez I Le magistrat le prit.’...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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